OISSEAU-LE-PETIT

Oisseau-le-Petit a une histoire
La vie Oxelloise du Moyen-Âge à nos jours :

Quand la ville gallo-romaine fut incendiée à la fin de l'empire romain, probablement par des paysans révoltés - les bagaudes - ... la vie quitta la plaine et s'établit hors des cours d'eau qui délimitaient la ville antique : le ruisseau du Mesnil à l'Est, celui de Saint-Evroult à l'Ouest.
Les murs en ruines purent servir à édifier sur le promontoire à l'Est, la future paroisse d'Oisseau, connue pour avoir été dédiée à Saint-Thuribe dès le IVème siècle.
A l'Ouest, les hauteurs des Aigrefins verront se dresser, au moment de la féodalité, le château des Seigneurs de Jupilles, situé sur les terres de la commune voisine Fyé. En 1635, Marie de Jupilles, fille de René Jupilles, Capitaine au régiment de Normandie, épousera François de l'Oisel (ou l'Oissel), seigneur du Plessis.
Les autres fiefs de la paroisse sont, à cette époque :
- le Plessis, près et au sud du bourg,
- Allonnes (Alauna), à 1,8 km au sud-ouest du bourg, sur la rive droite du ruisseau de Fyé que possédait Alexandre de Jupilles, seigneur de Moulins, mort en 1742.
A la Révolution de 1789, Oisseau fut le théâtre d'affrontements entre la Garde Nationale et la Chouannerie, l'une et l'autre ayant des complaisances parmi la population locale.
Vous qui arrivez à Oisseau, vous saurez percevoir toute cette atmosphère qui fait de la commune un lieu privilégié. L'oeil s'attardera sur quelques demeures, deux belles tours, le lavoir de la Fontaine aux trois bassins, rénové en 1989 et 1990 par de jeunes bénévoles. Le clocher de l'église et la surévélation centrale du temple gallo-romain rappelleront au promeneur qu'il faut touours regarder plus haut !